Publié le : 16 juillet 20215 mins de lecture

Les jeunes sont souvent confrontés à des situations qui les dépassent. Sont surtout concernés par cela, les jeunes immigrés clandestins ou non. Ils se retrouvent sans abri, errant dans les ports qui les ont accueillis en attendant des jours meilleurs. Parfois, ils sont chanceux et sont protégés par des lois sur la protection de l’enfance. Ils n’ont aucune couverture maladie, pourtant ils ont besoin d’être protégés et de soin.

Ce que sont les mineurs non accompagnés

Ce sont les jeunes de moins de 18 ans et qui errent seuls, sans pères ni mères pour les protéger, encore moins d’un adulte tiers mandaté. Ils ont la possibilité de demander l’asile et bénéficier d’une protection internationale sur la terre de France. Pour être éligibles à la demande d’asile, ils doivent faire des démarches auprès de la préfecture du lieu où ils veulent s’installer. En cas de délit et de procès au tribunal, puisqu’ils sont mineurs, il leur faut un représentant légal pour pouvoir engager une procédure juridique. Si ce critère n’est pas rempli, le procureur désigne un administrateur dit ad hoc. Il n’y a que le représentant légal qui a le droit de retirer un formulaire de demande d’asile à la préfecture. Si le mineur est étranger, c’est encore le représentant légal qui s’occupe des formalités administratives. Il est à noter qu’un mna peut rester en France sans avoir besoin d’une attestation de demande d’asile.

Protection et réforme sur la protection des jeunes non accompagnés

 L’État doit venir en aide à ces jeunes migrants, leur évitant la voie de la délinquance. De nouvelles dispositions ont été prises, concernant les mineurs non accompagnés. Une brochure a été rédigée pour informer les mineurs non accompagnés demandeurs d’asile en France. Souvent, ces personnes sont prises en charge par des ONG humanitaires, jusqu’à l’obtention de réponse à leurs demandes d’asile. En décembre 2019, près de 40 000 mineurs étaient accueillis par la France grâce à l’intervention de l’Aide Sociale à l’Enfance. Ce chiffre a nettement augmenté depuis. Le gouvernement français a toutefois envisagé de régler ce problème. Comme ils sont non accompagnés, ces jeunes sont des proies faciles pour des activités souvent illégales et illicites. Ils cherchent des moyens pour ne pas être expulsés et rester sur le territoire français. Plusieurs autres moyens sont utilisés pour rester en France dont la recherche de travail surtout. Les droits de ces jeunes sont souvent violés vu leur jeune âge.

Les lois sur ces jeunes migrants non accompagnés

Ces lois sont dérivées de la Convention internationale des droits de l’enfant. Des garanties minimales sont applicables aux mineurs non accompagnés. L’intérêt supérieur de l’enfant doit être étudié et mis en application. Il leur est donné le droit à l’identité, à la protection, aux soins de base et au regroupement familial. En outre, ils ont droit au respect, ne doivent pas être refoulés dans leur pays d’origine et accéder aux dispositions d’asile. La protection des enfants non accompagnés doit être la préoccupation première de l’État français. Si l’enfant est victime de mauvais traitements durant son séjour, sa protection doit être renforcée. Si le mineur a reçu le visa de long séjour, il acquiert d’autres droits, comme celui de l’enseignement fondamental, l’intégration au niveau social du migrant, à la vie privée.